Ergonomie
Afin de mieux comprendre la fonctionnement du planeur, nous avons décidé de construire une maquette.
Tout en assemblant les pièces et déjà en regardant le plan, nous avons alors remarqué qu'il y avait trois grandes parties qui constituaient un planeur.
*La voilure :
La voilure est composée de deux ailes (aussi appelées plumes en langage courant) qui permettent l'élévation du planeur : leur envergure pouvant atteindre les 11 à 26 mètres. On trouve sur les ailes des ailerons qui permettent une rotation (augmentent la force de l'air sur une aile et la diminue sur une autre). Cette différence de pression permet une inclinaison à gauche ou à droite obtenue par des actions sur le manche. Le planeur est aussi muni d'aérofreins sur ses ailes qui peuvent se soulever pour augmenter la résistance de l'air et « freiner » le planeur ainsi que des volets de courbure sur la tranche des ailes qui permettent d’accélérer ou de ralentir sans modifier la résistance de l'air.
*Le fuselage :
C’est le corps principal du planeur. Il est constitué de l’habitacle (mono ou biplace) fermé par une verrière pour une meilleure visibilité et se prolonge jusqu’à l’empennage. Le fuselage est étroit pour offrir le moins de résistance à l’air possible. Sous l’habitacle se trouve le train escamotable pour se poser et décoller.
*L'empennage :
L’empennage permet d’assurer, avec la voilure, la stabilité du planeur. Il est constitué de deux axes de tangages : la gouverne de profondeur, manœuvré par le manche de haut en bas, elle permet de monter ou de descendre. On remarque que lorsqu'on monte, le planeur ralenti et lorsqu'on descend, le planeur accélère, entrainé par son poids. La gouverne de direction, quand à elle, est manœuvrée par les palonniers (pédales) qui permettent de faire tourner le planeur autour d'un axe verticale. Pour faire un virage propre sur tel ou tel coté, il faut actionner les ailerons et la gouverne de direction.
La pression exercée sur les ailes n’est pas uniforme sur toute leur envergure. Au bout, on observe des tourbillons libres qui s’enroulent aux extrémités. Les winglets, ailettes verticales situées au bout des ailes, permettent d’atténuer ces tourbillons libres et d’optimiser l’équilibre et la portance.